Notre site utilise des cookies nécessaires à son bon fonctionnement. Pour améliorer votre expérience, d’autres cookies peuvent être utilisés : vous pouvez choisir de les désactiver. Cela reste modifiable à tout moment via le lien Cookies en bas de page.


Université de Bordeaux
LabEx LaScArBxCluster of Excellence
Cluster of excellence
 

Highly cited researchers 2020 : Francesco d'Errico (PACEA) parmi les chercheurs les plus cités au monde

le samedi 16 janvier 2021
Francesco d'Errico, directeur de recherche au CNRS, préhistorien, membre de l'UMR PACEA (CNRS-Université de Bordeaux-Ministère de la Culture) et du LaScArBxFrancesco d'Errico, directeur de recherche au CNRS, préhistorien, membre de l'UMR PACEA (CNRS-Université de Bordeaux-Ministère de la Culture) et du LaScArBx
Crédit photo : Brent Stirton

Highly cited researchers 2020 : Francesco d'Errico (PACEA) parmi les chercheurs les plus cités au monde

L'éditeur scientifique Clarivate analytics identifie sur la base de nombreux indices de performance le 1% des chercheurs les plus cités au monde et dont la recherche a eu, à l'échelle planétaire, le plus fort impact au cours des dix dernières années.

Parmi les 6400 chercheurs cités, cent soixante appartiennent à des équipes fançaises et quatre sont rattachés à l’université de Bordeaux. Un seul chercheur français est cité dans le domaine des Sciences humaines : notre collègue Francesco d'Errico, directeur de recherche au CNRS, préhistorien, membre de l'UMR PACEA (CNRS-Université de Bordeaux-Ministère de la Culture) et du LaScArBx.

En savoir plus

Francesco d'Errico consacre ses recherches à l’évolution cognitive des homininés fossiles et des premiers hommes modernes à travers l’analyse de leurs représentations symboliques, de leurs comportements techniques et de leur relation à l’environnement.  Ses travaux ont remis en question le modèle longuement accepté d’une révolution symbolique correspondant à l’arrivée des hommes anatomiquement modernes en Europe, il y a 40 000 ans. Ils ont démontré que des parures, gravures, pigments et outils élaborés en os étaient déjà utilisés en Afrique il y a au moins 80 000 ans, remettant ainsi en cause les scénarios traditionnellement admis pour l’origine des comportements modernes. L’originalité de ses travaux réside dans son aptitude à combiner l’étude des vestiges archéologiques avec l’expérimentation, l’analyse de phénomènes naturels et les données ethnographiques. Il a reçu la médaille d’argent du CNRS en 2014, une ERC Advanced Grant en 2010 et une ERC Synergy Grant en 2020.

Crédit photo : Brent Stirton

Figure dans les rubriques