Publications 2018

Une étude paléo-traumatologique aboutissant à la reconstruction 3D de la face osseuse et du visage d’un soldat napoléonien gravement blessé par un coup de sabre vient d’être publiée dans le dernier numéro de la revue International Journal of Osteoarchaeology . Cette étude est le fruit d’une collaboration entre des chercheurs de l’EPHE rattachés au laboratoire PACEA, des chercheurs de l'Institut AUSONIUS et des anthropologues et archéologues russes.

Monnaies et archéologie en Europe celtique. Mélanges en l'honneur de Katherine Gruel. Par : Hiriart (E.), Genechesi (J.), Cicolani (V.), Martin (St.), Nieto-Pelletier (S.), Olmer (F.) dir. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2018, 422 p. (Bibracte ; 29).

parution d'un article de : M. Orange, T. Carter, et F.-X. Le Bourdonnec : Obsidian consumption at Qdeir 1, a Final Pre-Pottery Neolithic site in Syria: An integrated characterisation study, C. R....

Dans le cadre des récents travaux sur la signification spatiale et sur l'implantation territoriale des monuments mégalithiques de l'Europe atlantique, un récent article co-écrit par notre collègue Elias Lopez-Romero (chaire LabEx) paru dans Cambridge Archaeological Journal présente les résultats des recherches menée sur le Dolmen de Dombate, dans le nord-ouest de l'Espagne.

A paraître : nouvelle édition de Préhistoires de France aux éditions Confluences.

Depuis le XIXè siècle et la création du « roman national » sous Napoléon III, nous entendons parler de « nos ancêtres les Gaulois ». Mais qu’en est-il vraiment ? Une étude portant sur l’ADN ancien d’une communauté du Second âge du Fer dans le Nord de la France (Urville-Nacqueville, Manche) apporte les premiers éléments de discussion.

Lancement de l'ouvrage : De la vigne du pape au Château Pape Clément, le 23 novembre 2018
A l'occasion de la parution de l'ouvrage "De la vigne du pape au Château Pape Clément" aux éditions ASUONIUS, l’auteur, Jean Bernard Marquette , professeur d’histoire du Moyen Âge, spécialiste de l’histoire de l’occupation du sol et du peuplement, et Sandrine Lavaud, maître de conférences, spécialiste de la vigne et du vin, feront une conférence le 23 novembre à 18h30 au Pavillon du Prélat au Château Pape Clément à Pessac.

Cinquante-troisième volume de la collection de l’Atlas historique des villes de France, l’Atlas historique de Périgueux relève d’un programme Région intitulé : « Les villes-têtes de l’Aquitaine : approches historique, cartographique et comparative », et visant à la réalisation des atlas historiques de cinq villes de rang urbain supérieur à l’échelle régionale (Agen, Bayonne, Mont-de-Marsan, Pau, Périgueux), ainsi que d’un 6ème volume d’analyse spatiale comparative.

Une équipe internationale composée de chercheurs du LaScArBx, dont nos collègues Francesco d'Errico, Alain Queffelec et Laure Dayet (UMR PACEA), de l’Université de Bergen et de Genève vient de publier dans la revue Nature ce qui pourrait bien être le plus vieux dessin du monde !

Les plus anciens outils en os découverts en Chine ne datent pas de 35 000 ans mais de 115 000 ans ! C'est ce qu'affirme une équipe de recherche internationale (dont des chercheurs de PACEA-LaScArBx) qui viennent de publier leur découverte dans PLOS ONE.

Les recherches sur les bois archéologiques gorgés d'eau, menées dans le cadre du programme LITAQ (programme de recherche IdEx faisant intervenir les deux LabEx LaScArBx et COTE) ont contribué à la mise au point d'une nouvelle méthode de séquençage ADN du chêne (avec des échantillons dont les plus anciens datent de près de 10 000 ans). Les résultats viennent d'être publiés récemment dans la revue Molecular Ecology .

Ce livre paru récemment aux éditions AUSONIUS rassemble une vingtaine de contributions rédigées par les meilleurs spécialistes du sujet autour du thème de la famille dans l’Antiquité et déjà publiées. Il s'adresse avant tout aux étudiants préparant les concours de recrutement de professeurs d’histoire-géographie de l’enseignement secondaire, C.A.P.E.S. et agrégation.

Eric Andrieux (1) , Mark D. Bateman (2), Pascal Bertran (3), 2018 Global and Planetary Change xxx (2018) xxx-xxx Lire l'article : https://doi.org/10.1016/j.gloplacha.2018.01.012 (1) UMR PACEA, UMR...

Une nouvelle étude, à laquelle a participé Francesco d’Errico (UMR PACEA, LaScArBx) et récemment publiée dans la prestigieuse revue Science, reconsidère la date d'émergence de certains comportements dits "modernes" des Homininés.

Un article auquel a participé Isabelle Crevecoeur (PACEA, LaScArBx) est paru le 21 mars 2018 dans Nature. Il décrit les génomes de cinq Néandertaliens eurasiatiques datés entre 39 000 et 47 000 ans.

L’analyse d’artefacts en silex et en obsidienne a permis de mettre en évidence les liens qui existaient au Néolithique et au Chalcolithique entre la Corse et la Sardaigne. Cependant, on ne sait aujourd’hui que peu de choses sur les déplacements et les échanges ayant eu lieu à l’intérieur même de la Corse. Pourtant, une roche volcanique siliceuse, la rhyolite, a été exploitée en Corse et diffusée à travers tout le territoire dès le Néolithique ancien.

La République romaine est-elle morte parce que ses légions auraient fini par être recrutées, pour l’essentiel, parmi les plus pauvres de ses citoyens ? François Cadiou, professeur d’histoire romaine membre du LaScArBx (Ausonius UMR 5607 – Université Bordeaux Montaigne/CNRS), signe un ouvrage remarqué qui remet en cause cette théorie traditionnelle.

L’apparition de l’arc est une question très débattue. Le plus ancien arc connu date d'il y a 12 000 ans mais certains microlithes (petits silex taillés) découverts dans des sites d'Afrique du Sud, datés entre 66 000 et 59 000 ans, portent des traces de mastic ainsi que des microfractures qui ont fait penser à certains chercheurs que des arcs auraient pu être utilisés en Afrique Australe déjà à cette époque.

L'interprétation des motifs abstraits gravés par les néandertaliens sur la surface de blocs ou d'éclats de silex est controversée : témoins d'une pensée symbolique pour certains, simples accidents ou gribouillis sans importance pour d'autres. Des chercheurs du LabEx Sciences Archéologiques de Bordeaux (Ana Majkic et Francesco d'Errico, UMR PACEA) se sont penchés sur la question...

Dans le cadre des travaux de la thèse de Daniela Rosso (PACEA) concernant l'étude des pigments de la grotte de Porc-Epic en Éthiopie, une étude tribologique des surfaces des fragments d'ocre a été menée grâce au profilomètre optique acquis au sein de PACEA grâce au financement du Labex LaScArBx.

Dans un article publié cette semaine dans Trends in Ecology and Evolution , un groupe de chercheurs dont fait partie notre collègue Francesco d’Errico (UMR PACEA), reconsidère l'origine de l'homme moderne.

Fruit d’une large collaboration internationale (essentiellement franco-brésilienne), le présent volume, qui réunit 28 articles de spécialistes du domaine, se veut une contribution à l’étude de l’écriture de l’histoire dans l’Antiquité, en Grèce et à Rome, d’Hérodote à l’Empire de Byzance.

C’est une première : un manuel d’archéométrie destiné aux étudiants, niveau Licence, en langue espagnole. Cet ouvrage collectif, qui a été présenté à Lima (Pérou), le 12 mars, est le fruit d’un travail collaboratif.

De quelle façon nos ancêtres sont-ils passés de la cognition numérique que nous partageons largement avec le reste du monde animal aux symboles mathématiques qui constituent le socle des civilisations modernes ? Plusieurs travaux récents ont montré que des objets avec des marques en séries ont été utilisés pour stocker et récupérer des informations numériques, et ce depuis le début du Paléolithique supérieur, il y a 40 000 ans. Les chercheurs ont également remarqué qu’une augmentation dans la taille de l’information stockée et dans la complexité des codes permettant ce stockage s’observait vers la fin de cette période.

Les premiers Hommes anatomiquement modernes entre Afrique et Eurasie, Science, janvier 2018
Une équipe internationale composée de plus de 30 chercheurs découvre en Israël des vestiges humains vieux de 180 000 ans, ce qui fait de ces Hommes modernes les plus anciens connus à ce jour en dehors du continent africain. Jusque là, les premiers fossiles humains modernes trouvés hors d’Afrique étaient datés d'environ 90 000 à 120 000 ans. La découverte est publiée ces jours-ci dans la prestigieuse revue Science (1).

Des centaines de fragments de roches noires ont été trouvés sur des sites archéologiques fréquentés par les néandertaliens. Ces fragments portent des facettes d'abrasion indiquant que les néandertaliens les ont frottés contre une roche plus dure pour produire de la poudre noire.

Quatre mille ans d’histoire du cuivre
Parution de Quatre mille ans d’histoire du cuivre - Fragments d’une suite de rebonds sous la direction de Michel Pernot Presses universitaires de Bordeaux / Ausonius Editions

L'objectif principal du programme de recherche LaScArBx était de comprendre les " processus et formes d’appropriation de l’espace sur le temps long " en mettant en synergie des recherches sur les peuplements, les innovations techniques et les processus qui ont permis à la pensée symbolique de s'approprier le monde et imprégner profondément les cultures humaines. Si de nombreux projets de recherches ont abordé ces thématiques à l’échelle d'une période ou d'une région, rares ont été ceux qui se sont penchés sur les mécanismes d’émergence des cultures complexes. Ce défi vient d'être relevé par Francesco d'Errico, Directeur de recherche CNRS au sein de l’UMR PACEA...

sortie du livre "Iconografia del leone in Etruria: tra la tarda età arcaica e l'età ellenistica" (Biblioteca di Studi Etruschi, n. 61, Giorgio Bretschneider Editore, Roma, 2018), par Flavia Morandini, ex. Postdoc IdEx 2015-2017 à AUSONIUS.

Dès - 100 000 ans avant le présent, certaines populations humaines devaient déjà porter des vêtements. Mais que savons-nous sur l’origine et l’évolution des techniques de couture ? La réponse vient d’être donnée par les résultats d’un projet d’envergure mené à bien par une équipe internationale composée de chercheurs français, chinois, et tchèques, coordonnée par Francesco d’Errico (UMR PACEA) et Luc Doyon (Université de Shandong et UMR PACEA). Publié dans le dernier numéro de Journal of Human Evolution, ce travail démontre que les plus anciennes aiguilles à chas proviennent de Sibérie et de Chine et ont été produites à partir d’environ 42 000 ans avant le présent.