A propos des premiers Homo sapiens du Proche-Orient, nov. 2020
Photographie du crâne de l’adulte Qafzeh 25 en vue latérale gauche montrant son important aplatissement bilatéralPar Dany Coutinho Nogueira et Anne-marie Tillier. A propos des premiers Homo sapiens du Proche-Orient, un nouveau regard sur de vieux fossiles, ArchéOrient - Le Blog, 13 novembre 2020.
C’est au début du XXe siècle que le préhistorien anglais F. Turville Petre découvre une portion de crâne à Mugharet-el-Zuttiyeh dans le wadi-el-Amud en Palestine qui sera par la suite interprétée comme le plus ancien Homo sapiens au Proche-Orient, au-delà de 200 000 ans. Trois autres sites ont par la suite joué un rôle essentiel dans les scénarios de peuplement du Levant au Paléolithique, à savoir ceux de Tabun et Skhul sur le Mont Carmel au Sud de la ville actuelle de Haïfa et celui de Qafzeh en Basse Galilée à l’Est de la ville de Nazareth (fig. 1). Pendant longtemps, la documentation connue en Europe établissant l’existence de deux lignées, l’une conduisant aux Néanderthaliens, l’autre aux premiers hommes modernes, a considérablement influé sur l’interprétation des données paléoanthropologiques livrées par les fossiles orientaux et sur la conception du scénario de peuplement local. L’enjeu prioritaire pour les chercheurs était de détecter sur les fossiles humains des arguments anatomiques étayant leur attribution phylogénétique à l’un ou l’autre groupe (McCown et Keith 1939, Vandermeersch 1981).
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Référence de l'article : Dany Coutinho Nogueira et Anne-marie Tillier. A propos des premiers Homo sapiens du Proche-Orient, un nouveau regard sur de vieux fossiles, ArchéOrient - Le Blog, 13 novembre 2020