Notre site utilise des cookies nécessaires à son bon fonctionnement. Pour améliorer votre expérience, d’autres cookies peuvent être utilisés : vous pouvez choisir de les désactiver. Cela reste modifiable à tout moment via le lien Cookies en bas de page.


Université de Bordeaux
LabEx LaScArBxCluster of Excellence
Cluster of excellence
 

Dépôts éoliens pléistocènes du sud-est de la France : sédimentologie, géochimie, paléoenvironnements et chronologie

Porteur de projet : Pascal Bertran, PACEA

Partenaires :

- IRAMAT-CRP2A, Pessac

- EPOC, Pessac

- Laboratoire de Géographie Physique (LGP), Meudon

- Archéologie des Sociétés Méditerranéennes, Montpellier

- LOG, Villeneuve d’Ascq

- INRAP, Bron et Valence

Financement : 135 640 €

Durée : 3 ans

Recrutements prévus : un contrat doctoral : Mathieu Bosq, septembre 2016, sur le sujet : « Dépôts éoliens pléistocènes du sud-est de la France : sédimentologie, géochimie, paléoenvironnements et chronologie »


La dernière période glaciaire a été caractérisée par l’extension des déserts et un accroissement considérable des flux de poussières dans l’atmosphère. Aucun travail récent ne concerne les dépôts éoliens du sud-est de la France, situés à la charnière entre les influences nord-européenne et méditerranéenne. Le sujet se propose donc de réétudier ces formations avec comme objectif (1) de les cartographier à partir d’une revue de littérature, de la description de nouveaux affleurements, de l’exploitation de données satellitaires et de la base de données européenne sur les sols (LUCAS), (2) de réaliser leur étude sédimentologique (faciès, microfaciès, granulométrie) afin de déterminer les environnements de dépôt et les gradients régionaux, (3) d’analyser leur géochimie (XRF, ICP-AES) et leur minéralogie (DRX) de manière à mettre en évidence les sources (locales, alpines, mais aussi sahariennes), (4) d’étudier les faunes malacologiques, qui permettront de caractériser les environnements biologiques, et enfin (5) de les dater (14C sur charbons de bois, OSL) pour élaborer un premier cadre chronostratigraphique et comparer leur mise en place avec celle des autres formations éoliennes européennes. Ce travail devrait permettre de réévaluer le cadre paléoenvironnemental des occupations paléolithiques, dans une région globalement considérée comme une zone refuge au cours des périodes les plus froides du Pléistocène.

Figure dans les rubriques