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Université de Bordeaux
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Ancient DNA and kinship analysis of human remains deposited in Merovingian necropolis sarcophagi (Jau Dignac et Loirac, France, 7the8th century AD), janvier 2014

L’analyse paléogénétique de vestiges humains peut permettre de tester l’existence de relations de parenté entre individus d’une même nécropole, et de ce fait, fournir des éléments de discussion majeurs sur la constitution de la communauté considérée. Une telle approche a été développée sur des vestiges humains issus de sarcophages découverts dans la nécropole Mérovingienne de Jau-Dignac et Loirac (7ème-8ème siècle ap. J.C. ; Aquitaine)...

Dernière mise à jour mercredi 17 décembre 2014
Ancient DNA and kinship analysis of human remains deposited in Merovingian necropolis sarcophagi (Jau Dignac et Loirac, France, 7the8th century AD), janvier 2014

L’étude a consisté en l’analyse d’ADN mitochondrial et de STRs (Short Tandem Repeats) nucléaires sur 9 individus déposés dans 3 sarcophages distincts. Des résultats ont pu être obtenus pour l’ADN mitochondrial, renseignant sur les lignées maternelles des individus. Six lignées mitochondriales différentes ont pu être mises en évidence sur 8 individus, et le partage de lignées maternelles identiques entre individus a permis de démontrer l’existence de liens maternels entre individus d’un même sarcophage. Ces résultats, inédits pour la période et la région, permettent de considérer que les individus étaient regroupés au sein d’un même sarcophage sur des critères de relations de parenté. La présence d’un périnatal au sein d’un des sarcophages est particulièrement frappante, ce type de structure funéraire étant réservé, durant cette période, aux enfants plus âgés. De plus, nos résultats paléogénétiques permettent de démontrer que ce périnatal n’est pas l’enfant d’une des deux femmes déposées dans le même sarcophage (alors que les deux femmes sont maternellement apparentées). Différentes hypothèses expliquant cette observation inattendue sont proposées. D’une façon général, les données archéologiques, anthropologiques et désormais génétiques, compilées sur le site de Jau-Dignac et Loirac suggèrent que cette nécropole a servi aux membres plus ou moins apparentés d’une familia du Haut Moyen Age.
 

M.F. Deguilloux et al. / Journal of Archaeological Science 41 (2014) 399-405



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