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Université de Bordeaux
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30 ans d'existence pour le stage d’archéologie funéraire (1984-2014)

30 ans d'existence pour le stage d’archéologie funéraire (1984-2014)

Organisé annuellement, le « Séminaire de formation à l’étude de sépultures par l’approche archéothanatologique », encadré par Henri Duday et Patrice Courtaud (UMR PACEA), s'est déroulé du 16 au 27 juin 2014 sur le campus de l’université de Bordeaux.


Très reconnu dans la communauté des sciences archéologiques, ce stage créé il y a 30 ans, attire de nombreux professionnels et étudiants-chercheurs souhaitant se spécialiser sur des thématiques liées à l’archéologie de la Mort. Les profils des stagiaires sont très divers: enseignants-chercheurs, chercheurs au CNRS, Ministère de la Culture et de la Communication, agents de l’archéologie préventive (Inrap, services de collectivités territoriales et opérateurs privés). Chaque année, ce sont environ 25 stagiaires qui sont ainsi formés à l’anthropologie de terrain,  à ses problématiques et à ses méthodes. La demande est forte, entre 80 et 100 candidatures sont envoyées au laboratoire PACEA chaque année, en provenance de France ou de l’étranger. Si une expérience de fouille est nécessaire pour l’accès au stage, aucun autre prérequis n’est demandé. Le stage ne se déroule pas sur le terrain mais en salle, sous la forme d’un enseignement intensif (9h par jour, 6 jours sur 7 durant 2 semaines) et de discussions autour d’études de cas à partir de supports photographiques ou de relevés de fouille. Outre Henri Duday et Patrice Courtaud, plusieurs chercheurs ou enseignants-chercheurs du laboratoire PACEA interviennent durant ce séminaire.


La formation est prise en charge au titre de la formation continue pour les salariés, elle est gratuite pour les étudiants-chercheurs. Une subvention du Ministère de la Culture et de la Communication aide à couvrir les frais pédagogiques et le matériel.


Les attestations fournies à l’issue du stage constituent une importante plus-value lors des recrutements. Depuis sa création, cette formation a ainsi permis d’insérer plus d’une centaine de personnes dans des organismes d’archéologie préventive, mais aussi au CNRS ou à l’Université.


Cette pratique de l’archéothanatologie constitue une spécificité française, et Bordeaux est le centre de référence pour cette discipline. Les demandes sont fortes pour organiser des formations similaires à l’étranger : le stage s’est « exporté » à plusieurs reprises, notamment en Syrie, en Suisse (deux sessions), et en Italie, en partenariat avec l’Ecole française de Rome et la Surintendance archéologique de Rome (trois sessions se sont déjà tenues, une quatrième aura lieu du 25 août au 6 septembre 2014).


Renseignements, contact 
: henri.duday@u-bordeaux.fr - patrice.courtaud@u-bordeaux.fr


Télécharger la plaquette de présentation du stage

 

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