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Université de Bordeaux
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Sortie le 30 avril 2015 d'un article dans PLOS ONE par une équipe de PACEA

L'étude publiée le 30 avril 2015 par Maïté Rivollat et collaborateurs (UMR PACEA) dans la revue PlosOne "When the Waves of European Neolithization Met: First Paleogenetic Evidence from Early Farmers in the Southern Paris Basin"  présente l'analyse paléogénétique de la nécropole de Gurgy "les Noisats" (Néolithique ancien/moyen) et apporte les premières données génétiques pour les groupes fermiers implantés dans le Sud du Bassin Parisien.

Dernière mise à jour mardi 25 octobre 2016
Sortie le 30 avril 2015 d'un article dans PLOS ONE par une équipe de PACEA


La culture néolithique s'est diffusée en Europe selon deux voies principales, l'une en Europe centrale (courant danubien), l'autre en Europe du Sud (courant méditerranéen).


Le débat concernant les modalités de cette diffusion a été récemment éclairé par les données paléogénétiques acquises directement sur les groupes néolithiques, permettant de démontrer une phase de migration majeure de groupes fermiers originaires du Proche-Orient (au Néolithique ancien), suivie d'une phase de métissage et d'acculturation avec les groupes locaux (à partir de la fin du Néolithique moyen).


L'approche paléogénétique a également permis de mettre en évidence des pools génétiques différenciés entre les groupes de fermiers suivant les deux voies de migration danubienne / méditerranéenne. Les données paléogénétiques disponibles jusqu'alors concernaient exclusivement l'Europe centrale (Allemagne, République tchèque, Hongrie) ou l'Europe du Sud (Espagne), les premiers groupes néolithiques arrivant en France n'ayant fait l'objet d'aucune analyse.


L'étude publiée le 30 avril 2015 par Maïté Rivollat et collaborateurs (UMR PACEA) dans la revue PlosOne "When the Waves of European Neolithization Met: First Paleogenetic Evidence from Early Farmers in the Southern Paris Basin"  présente l'analyse paléogénétique de la nécropole de Gurgy "les Noisats" (Néolithique ancien/moyen) et apporte les premières données génétiques pour les groupes fermiers implantés dans le Sud du Bassin Parisien.


Le site de Gurgy , fouillé par S. Rottier (UMR PACEA), correspond à une nécropole "plate" regroupant un nombre important de sépultures (128 individus inhumés) et constitue de ce fait une source d'informations majeures et inédites pour la période. Les 55 haplogroupes mitochondriaux et les 39 séquences HVR-1 de l'ADN mitochondrial (lignées maternelles) identifiés sur les individus de la nécropole représentent le plus important pool génétique caractérisé pour la période. La confrontation de ce pool génétique aux données connues dans le reste de l'Europe a permis de proposer une participation équivalente des fermiers néolithiques originaires d'Europe centrale et d'Europe du Sud dans la constitution du groupe de Gurgy.


Le site de Gurgy "les Noisats" représenterait ainsi la preuve la plus ancienne de la rencontre et du métissage des fermiers issus des deux courants de Néolithisation, dans le Sud du Bassin parisien. Des modélisations, en cours, devront bientôt permettre d'affiner la contribution de chacun de ces groupes, en ce qui concerne les lignées maternelles. 


Cette étude a bénéficié d'un financement du Labex Sciences Archéologiques de Bordeaux dans le cadre du projet DHP Diversité biologique et culturelle de l'Homme de la fin de la Préhistoire à la Protohistoire, dirigé par S. Rottier
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