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Université de Bordeaux
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MIDIS - Mesures Intégrées de Dosimétrie In Situ pour les datations paléodosimétriques

projet porté par : Christelle Lahaye, IRAMAT-CRP2A

durée : 18 mois

financement : 28 000 €

partenaires : PACEA - PH3DRA (PHysics for Dating Diagnostic Dosimetry Research and Application), Université de Catane (Italie)

mots clés : Chronologie ; Néandertal ; méthodes paléodosimétriques ; résolution ; mesures gamma in situ

recrutement d'1 CDD : Ninon Taffin, (juillet-sept. 2018)


Les méthodes paléodosimétriques (TL, OSL, IRSL, ESR) sont actuellement les méthodes les plus adaptées à la datation des gisements du Paléolithique moyen récent. L’obtention d’âges par ces méthodes nécessite la connaissance de deux paramètres : d’une part la dose équivalente à la dose archéologique, qui est déterminée par des mesures de luminescence ; d’autre part le débit de dose reçu par l’échantillon depuis l’événement à dater. La dose annuelle environnementale est l’une des composantes de ce débit de dose.

Le projet proposé vise à développer une façon alternative de mesure de cette composante, de façon non-destructive au cours de la fouille archéologique. Pour ce faire, des mesures de spectrométrie gamma de terrain devront être menées au cours des opérations archéologiques, à mesure de l’avancement, avant la mise au jour des artefacts (silex chauffés pour la TL, dents pour l’ESR…). Cette approche novatrice aura le double avantage d’éviter les mesures invasives (pose de dosimètres, trous de sonde gamma dans les coupes), ce qui est particulièrement important dans les gisements ayant livré des restes humains (dans la présente étude, applications à Combe-Grenal et La-Roche-à-Pierrot) et de permettre une connaissance de la dose environnementale localisée des artefacts à dater quelle que soit leur position dans les niveaux.

Afin de tester la méthode, évaluée théoriquement par Guérin et Mercier (2011, 2012), nous proposons d’abord une étude grâce à des cubes de radioactivités très différentes (Lahaye, 2005) en collaboration avec  l’université de Catane, en Italie, puis des essais in situ à Combe-Grenal et La-Roche-à-Pierrot, dans des zones ayant déjà été ou non l’objet de poses de dosimètres. Cette avancée méthodologique permettra d’envisager l’établissement de chronologies justes et précises, croisant OSL, IRSL, TL et ESR sur un ensemble de sites correspondant aux occupations des derniers Néandertaliens, qui fera l’objet d’un projet ANR déposé à l’issue du projet MIDIS.

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