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Université de Bordeaux
LabEx LaScArBxCluster of Excellence
Cluster of excellence
 

Le littoral de l'Istrie septentrionale et son arrière-pays, du 1er S. A.C. au VIe S. P.C.

Francis Tassaux (Ausonius, CNRS, UB3)

Partenaires :
Centre Camille Jullian (UMR 6573)
Ecole française de Rome
MSHE C. N. Ledoux (USR 3124)

Financement : 23 079 € et un contrat post-doctoral 46 445 €

Durée : 2,2 ans (1er novembre 2012 – 31 décembre 2014)

Recrutement : contrat post-doctoral (durée 1 an) : Elise Fovet.

Sujet : « Dynamique du peuplement antique dans l’arrière-pays istrien » sous la direction de Francis Tassaux.

L’Istrie occupe une place à part dans l’Occident romain par la densité de ses villae maritimes, vouées à la production et à l’exportation d’une des huiles d’olive les plus réputées du monde romain, mais aussi au vin, au garum et à la pourpre. Jusqu’ici, la recherche a privilégié l’approche architecturale et économique de ces villae, appartenant pour une part à l’aristocratie sénatoriale et à l’empereur.

Nous proposons à présent de saisir l’évolution sur huit siècles de l’Istrie septentrionale et de son arrière-pays, depuis le temps des castellieri protohistoriques jusqu’à celui des villages et villes fortifiées de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Age en passant par la petite propriété coloniale d’époque césarienne et le développement de la grande propriété aristocratique à partir d’Auguste. Pour cet objectif, nous étudierons un territoire allant de la baie de Sv. Martin au nord de Pore? (Croatie) à la baie de Koper (Slovénie), en incluant l’arrière-pays sur une largeur de 10 km, selon deux axes majeurs. Le premier est constitué par l’étude des dynamiques territoriales, non seulement à travers les formes d’occupation mais aussi grâce au réseau de communication et sa modélisation, en s’appuyant sur l’exploitation des cadastres, des photographies aériennes, des images satellitaires, des données lidar et la prospection à vue. Le deuxième axe est celui de la production à travers le mobilier amphorique et archéozoologique (coquillages, os de poissons et murex pour la pourpre). L’ensemble des données récoltées, confrontées à une riche documentation épigraphique, sera croisé dans un SIG, base d’une synthèse qui sera publiée en 2015. Ce projet repose sur la collaboration d’Ausonius avec trois équipes françaises, MSHE-Besançon, le CCJ et l’EFR, et avec plusieurs chercheurs slovènes et croates.