LES TRACES DE FEU DE LA GROTTE CHAUVET : DES IMPACTS THERMIQUES SUR LES PAROIS A LA CARACTERISATION DES FEUX, EXPERIMENTATION ET MODELISATION-ITHEM
Pierre GUIBERT IRAMAT-CRP2A
Partenaires : LabEx PACEA UMR 5199, Bordeaux – Equipe PPP
Hors LabEx : I2M UMR 5295, Talence- Equipes GCE et TREFLE
Collaborateurs experts TRACES UMR 5608, Toulouse ArScAn, UMR 7041, Nanterre CEPAM, UMR 6130, Nice MNHN (Paris) - Archéologie, Archéobotanique Archéologie, Archéométrie, UMR 5138 UFR STM, Lyon Association ASPECT, Targon
Financement : 43 635 €
Durée : 2 ans (1er janvier 2012 – 31 décembre 2013)
Recutement CDD (Aurélie Brodard, IR - 6 mois, du 1/02/2013 au 31/07/2103) - Liottier Leonor (du 16/09/2013 au 15/10/2013)
Ce projet s’appuie sur des observations taphonomiques réalisées dans la grotte Chauvet (Ardèche). Dès le début des études, des plages de paroi affectées par une rubéfaction due à la chaleur de foyers avaient été identifiées dans certains secteurs. Des arguments de chronologie relative et des datations indirectes ont permis de relier ce faciès à la fréquentation aurignacienne. L’analyse par thermoluminescence (TL) d’échantillons de roche rubéfiée indique des températures d’au moins 300° C. Plusieurs hypothèses peuvent être proposées pour donner une fonction à ces foyers : éclairage, chauffage et/ou production de colorant (charbons de bois). Pour en discuter, nous proposons de réaliser dans une carrière souterraine des foyers expérimentaux, associés à un ensemble de mesures environnementales. Ils ont pour objectif, dans un premier temps, de comprendre le fonctionnement d’un foyer en milieu souterrain et d’appréhender son impact sur la paroi. Dans un second temps, il s’agit de se rapprocher du contexte géologique de la grotte Chauvet en réalisant des expériences sur une paroi reconstituée à partir de blocs de calcaire urgonien, provenant d’Ardèche.